Les événements autour de la pandémie actuelle m’ont empêché de séjourner en Inde depuis mars où, accompagné par une stagiaire en master « insertion et développement social », nous devions mener des actions concrètes et bénévoles auprès des enfants et familles de Bodhgaya, notamment ceux que j’avais déjà rencontrés dès octobre.
Qu’à cela ne tienne ! Ces projets continuent de se préparer – voir l’article « Actions en projet » – et se réaliseront dans quelques mois !
Et puis grâce aux contacts locaux déjà établis de longue date, d’autres types d’accompagnement sont en cours, notamment ces jours-ci :
INDE-BIHAR-BODHGAYA
Nous référant aux conseils de nos partenaires experts sur place,quand nous leur demandons où sont les urgences actuelles sur le terrain, nous contribuons financièrement à la distribution de plats préparés et autres aliments, dans des villages autour de Bodhgaya, auprès de familles pauvres, à qui l’État n’a pas distribué les packages promis (riz, lentilles, etc. ).
Une équipe de bénévoles d’une organisation locale manage cette opération. Notre participation permet d’augmenter la portée de leur propre geste. « Collaborer pour ne pas se substituer » devient un leitmotiv chez Paradigmes Solidarités !
Nous nous permettons humblement de suggérer les hameaux où nous-mêmes connaissons certaines familles et leur conditions de vie, pour les avoir parfois partagé le temps d’un repas qu’ils nous offraient avec joie et honneur… Notre contribution est alors comme une continuité et un remerciement de leur propre hospitalité !
BANGLADESH-REGION DE COX’S BAZAR
Cette fois au Bangladesh, , nous continuons à accompagner individuellement des enfants qui ne bénéficiaient pas d’aide suffisante au vu de leurs difficultés :
Resmi, 8 ans, pour :
-sa scolarité : en 2019, elle a débuté en classe grâce à notre soutien financier et l’intervention régulière d’un partenaire social sur place ; uniforme, cahier, frais d’inscription et même cours de soutien ont été financés par Paradigmes Solidarités;
– sa santé : son quotidien auparavant était le ramassage des ordures recyclables à travers les décharges de Cox’s Bazar; ses parents revendaient la collecte du jour pour quelques takas (monnaie du Bangladesh) . ce travail éreintant l’a rendue très fragile physiquement ;
– son alimentation, des produits d’hygiène : en complément de ce que ses parents ont les moyens d’acheter.
Takia, 7 ans, pour :
-ses soins ophtalmologiques, car elle a une prothèse oculaire depuis un accident survenu lors de sa prime enfance ; son corps « rejette » la prothèse , provoquant suintement du globe oculaire, douleur lancinante…
Les parents se sont déjà endettés pour pourvoir aux meilleurs soins possibles pour leur fille.. ; Depuis 2019, nous participons en finançant la suite des soins, déplacements et hébergements – Takia doit se rendre régulièrement à Chittagong à 6 heures de bus depuis son village, pour bénéficier des nécessaires interventions chirurgicales! Il n’y a pas à réfléchir longtemps, juste à agir !
Takia et ses camarades de classe Rencontre de la famille au village avec le partenaire local Collaboration avec le centre de santé primaire pour un suivi adapté